L'un de mes amis est recherché par la police

La Loi DADVSI met tous les diffuseurs de mp3 (ou d'autres format d'ailleurs) hors la loi.
Je suis moi aussi dans l'illégalité puisque mes 214 paroles de chansons, 25 mp3 et 5 partitions ne sont pas déposés dans les règles la veille de leur parution.

Si vous voulez vous renseigner sur cette loi, je vous conseil l'excellent article de Welf de Zoc Radio: http://www.zocradio.info/article.php3?id_article=203

Je n'ai pas grand chose à rajouter si ce n'est que c'est désolant.
- L'Etat criminalise quasiment toute la population.
- Les maisons de disques espèrent nous faire acheter des produits dont on ne pourra pas se servir, et nous vendre ensuite le matériel pour qu'on puisse les utiliser.
- Ensuite, elles n'ont plus qu'à sortir un nouveau lecteur et un nouveau format de protection, et c'est reparti pour un tour...
- On punit les artistes indépendants au profit des grosses industries.
- On attaque le logiciel libre dans son intégralité, en le rendant illégal de quasiment tous les côtés.
- On nous taxe pour des droits que l'on ne nous accorde plus.

Bref, c'est une loi médiévale (comme quoi le médiéval n'a pas que des bons côtés) qui réinstaure les privilèges, les impots injustes, et la justice arbitraire.
Et dire que jusque là "1984" me semblait une fiction...

Je rappelle que les livres aussi sont soumis à dépôt et que plein d'éditeurs ont du retard sur leurs déclarations. D'une façon générale, on ne les embête pas.

On peut donc faire son dépôt a posteriori.

Enfin, ce n'est pas pour ça que j'approuve le principe de la loi...

Awen a écrit:

Je rappelle que les livres aussi sont soumis à dépôt et que plein d'éditeurs ont du retard sur leurs déclarations. D'une façon générale, on ne les embête pas.

On peut donc faire son dépôt a posteriori.

Je suis d'accord, mais bon, on est tout de même en infraction avec la loi si on ne le fait pas. C'est une épée de Damoclès sur la tête de tous ceux qui publient sur le net.
Qui pourrait éventuellement être utilisé, dans un cas extreme pour calmer les ardeurs d'un site trop contestataire.
Une éventualité peu probable actuellement, mais on ne peut pas savoir de quoi sera fait notre avenir politique.

Je ne parle pas des sites de troublions municipaux qui expriment tout le mal qu'ils pensent de leur maire qui en plus de ne jamais dépasser les limites de la diffamation devront en plus déposer en temps et en heure leurs textes pour ne pas se faire poursuivre pas des tribunaux locaux souvent complésents...